En parcourant https://mon-mur-porteur.fr , vous avez maintenant en main toutes les clés pour identifier la nature d’un mur, choisir la technique appropriée pour abattre un mur porteur et protéger votre intérieur durant les travaux.
A présent, nous allons vous exposer les étapes pour casser un mur porteur.
La première des étapes pour casser un mur porteur : définir son projet
Avant toute chose, vous devez circonscrire votre projet d’aménagement? Pourquoi souhaitez-vous abattre un mur porteur ? Agrandir une ouverture pour gagner en luminosité ? Modifier l’agencement pour qu’il s’adapte à vos besoins ?
Si votre projet n’est pas réellement bien déterminé, vous pourrez demander l’aide d’un architecte d’intérieur. Ce dernier pourra vous guider et vous fournir des pistes d’agencement insoupçonnées.
Faire appel à un architecte ou à un bureau d’études.
Le bureau d’études technique ou l’architecte qui a conçu votre logement sera en mesure de vous indiquer où se trouvent les murs porteurs. En fonction des plans, de la taille de l’ouverture et des charges qui s’exercent sur le mur, ces spécialistes de la construction pourront vous fournir la technique appropriée pour déposer le mur porteur.
Obtenir l’autorisation de construire : une étape parfois obligatoire
Deux cas sont soumis à autorisation de construire et dépendent de la nature des travaux et du logement.
Si vous habitez en copropriété, obtenir l’autorisation du syndic sera une des étapes pour casser un mur porteur à respecter avant d’entamer les travaux.
Dans le cas où vous souhaitez agrandir une ouverture d’un mur de façade de votre maison, vous devrez impérativement posséder l’autorisation délivrée par votre mairie.
Les étapes pour casser un mur porteur lors des travaux de démolition
Une fois que vous aurez complété les étapes pour casser un mur porteur précitées, vous pourrez entamer les travaux, soit par vous-même, soit par une entreprise générale qualifiée.
Etapes pour un casser un mur porteur de large envergure :
- sécuriser le chantier et protéger l’intérieur de la poussière et des gravats
- dessiner sur le mur l’ouverture qui sera pratiquée et tracer l’emplacement de la poutre IPN horizontale destinée à reprendre les charges exercées sur le mur porteur
- tracer et percer des ouvertures destinées à soutenir la poutre horizontale. Ces ouvertures sont donc placées au-dessus de l’ouverture à pratiquer, espacées régulièrement.
- placer des poutres en bois temporaires dans ces ouvertures : ces poutres seront soutenues par des étais métalliques
- une fois les poutres en bois posées perpendiculairement, celles-ci reprennent les charges supérieures. On peut donc réaliser une large ouverture horizontale sous ces poutres de manière à placer la poutre IPN définitive. Notez que la poutre IPN devra êtreplus large que l’ouverture désirée. Il faut compter 40cm supplémentaires à gauche et à droite de l’ouverture afin que la poutre repose sur une partie d’un mur porteur restant.
- scier à l’aide d’une scie murale ou d’une disqueuse les parties latérales de l’ouverture du mur
- casser avec une masse la partie du mur porteur à déposer
- pour renforcer le mur porteur restant, poser un ferraillage et le coffrage de deux poteaux placés latéralement
- couler le béton et laisser sécher le béton une dizaine de jours
- combler et reboucher les trous
- réaliser le placage sur les poteaux en béton et sur la poutre IPN
- réaliser les dernières finitions – peintures, mise à niveau s’il y a une différence de hauteur…
- nettoyer, enlever les gravats et les protections
Ce sont là les principales étapes pour casser un mur porteur. Toutefois, cette procédure peut être différente en fonction de la nature du mur, des charges qui s’exercent sur lui ou de la taille de l’ouverture à pratiquer.
Respecter ces étapes pour casser un mur porteur n’est pas à la portée de tous et nous vous conseillons vivement de choisir correctement une entreprise générale expérimentée et de vous faire accompagner par un architecte ou un BET structure qualifié.